Durant l’hiver, des zones du territoire français sont sujettes à des épisodes de pollution de l’air. À cette période de l’année, la concentration de plusieurs polluants atmosphériques peut dépasser les seuils d’alertes. Les conditions climatiques hivernales augmentent la prolifération des bactéries. Les habitudes de chacun changent et se répercutent sur la qualité de l’air ambiant. Pourquoi la réduction des risques sanitaires en hiver nécessite la mise en place d’un système de purification et de désinfection efficace ? Quels sont les risques auxquels s’expose le personnel ? Les réponses en détail.
1. Les sources de pollution et de contaminants en hiver
Les pics de pollution sont très courants en hiver en raison d’une forte concentration de particules fines (PM10) dans l’air.
a. Les polluants issus du transport
Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le secteur du transport est responsable de 90 % des émissions de particules primaires et d’oxydes d’azote en France. L’air est plus pollué en hiver par une augmentation des émissions de carbone issues des transports et autres machines qui sont plus sollicités dues à la baisse de la température.
Les voitures polluent plus en hiver [1]. Cette situation peut s’expliquer de plusieurs manières :
- la densité de l’air froid a des impacts sur la densité du carburant lors de la combustion dans le moteur ;
- la diminution de l’adhérence nécessite plus de puissance ;
- le chauffage de la cabine fait augmenter la consommation de carburant de 7 à 35 %.
b. Les polluants issus du chauffage
La pollution de l’air peut aussi être causée par l’utilisation soutenue des moyens de chauffage comme le gaz, le fioul ou le bois. En effet, les systèmes de chauffage sont très sollicités en hiv pour tenir un espace confortable suivant la norme NF X35-203/ISO 7730 délimitant les seuils :
- de 20 à 22 °C dans les bureaux ;
- entre 16 à 18 °C dans les ateliers avec une activité physique moyenne ;
- et de 14 à 16 °C dans les ateliers pour une activité physique soutenue.
L’impact environnemental du chauffage [2] est notable puisque les dispositifs rejettent divers polluants, tels que :
- du dioxyde de carbone (CO2) ;
- de l’hydrofluorocarbure (HFC) ;
- du méthane (CH4) ;
- du perfluorocarbure (PFC) ;
- de l’hexafluorure de soufre (SF6);
- du protoxyde d’azote (N20).
En outre, un système de chauffage peut aussi produire des odeurs selon le combustible utilisé qui peuvent être potentiellement nocifs et perturbateurs.
c. Les maladies hivernales
Cette saison favorise particulièrement la prolifération de la grippe, la bronchiolite ou encore la gastro-entérite, affectant des millions de personnes chaque année. Les virus hivernaux [3] peuvent rester en suspension dans l’air et peuvent se déposer sur les objets sous forme de gouttelettes ou à travers des postillons émises par des personnes infectées. Ces virus font partie des principales sources de contamination des objets au bureau.
Le manque de ventilation dans les locaux accentue la prolifération et l’accumulation des polluants à l’intérieur des locaux. Pour assurer la qualité de l’air intérieur, filtrer et renouveler est incontournable afin d’assurer la santé des collaborateurs en milieu professionnel.
2. Des purificateurs d’air efficaces et écologiques pour améliorer la qualité de vie au travail
Avec 307 000 décès prématurés dans l’UE en 2019 suite à une exposition à des particules fines, la purification de l’air est primordiale. En effet, un air plus pur aurait pu sauver au moins 178 000 vies selon l’AEE (Agence européenne pour l’environnement) [4]. Investir dans un système de purification de l’air intérieur améliore la santé et prévient de multiples maladies.
Les particules fines (PM10 et PM2,5) sont très nocives pour la santé et peuvent conduire à :
- de crises d’asthmes ;
- une irritation des voies respiratoires ;
- des maladies cardiovasculaires ;
- apparition de cancer du poumon.
De plus, les maladies hivernales peuvent causer une infection pulmonaire, une bronchopneumopathie chronique obstructive ou une mucoviscidose.
Un purificateur d’air permet de retrouver un air pur dans votre espace de travail. Dans la réduction des risques sanitaires en hiver et pour une désinfection de l’air et des surfaces efficaces, il est recommandé d’utiliser des produits permettant :
- d’aspirer et de capturer les particules fines ainsi que les bactéries avec un filtre de type HEPA ;
- de capturer les mauvaises odeurs avec un filtre charbon actif ;
- de détruire les polluants grâce à des lampes germicides ;
- et de réaliser une désinfection des surfaces à 360°.
Utiliser du matériel écologique, sûr et inoffensif est incontournable dans la réduction des risques sanitaires en hiver. Il existe maintenant des appareils innovants ne nécessitant ni produits chimiques ni ventilation après traitement et ne laissant aucun résidu.
Conclusion
La purification de l’air intérieur est importante en hiver. L’infiltration de l’air pollué par le trafic venant de l’extérieur et les polluants issus du chauffage nécessitent de prendre des mesures efficaces. Novalum, spécialiste de la désinfection de l’air et des surfaces, peut aider les professionnels dans l’analyse des besoins et dans la fourniture d’une gamme d’équipements écologiques et performants. Diverses solutions vous sont proposées pour travailler en toute sérénité en hiver comme le Shield et l’UVAIR300F pour purifier l’air. L’UV4CH est quant à lui adapté pour désinfecter les objets et les petits matériels de bureau utilisés au quotidien.
Références
[1] Au fait, les voitures polluent-elles plus en hiver ou en été ?
[2] Quel est l’impact environnemental du chauffage ?
[3] Virus hivernaux
[4] Un air plus pur aurait pu sauver au moins 178 000 vies dans l’UE en 2019