Les risques sont nombreux dans le milieu professionnel. En fonction des activités, il en existe différentes catégories, dont les risques physiques, psychologiques, mécaniques, radiologiques ou encore biologiques. La prévention des risques consiste à prendre toutes les mesures qui visent à empêcher ces risques de survenir ou à défaut, d’en atténuer la fréquence et les conséquences. La COVID-19 représente l’un des risques biologiques les plus remarquables du XXIe siècle. En effet, elle est d’une ampleur telle qu’elle a bousculé l’économie mondiale et les droits de l’homme les plus fondamentaux. Comment rétablir la situation ? Quelles sont les solutions à mettre en place pour assurer la prévention primaire des risques biologiques ? La lampe UV est-elle efficace pour préserver et pérenniser la société humaine sous toutes ses formes ? Les réponses en détail.
I. Gestion des risques : responsabilité de l’employeur en temps de COVID-19
L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) dénombre à ce jour 68 différents types de risques dans ses dossiers. La COVID-19 y figure comme celle qui a bouleversé les conditions de travail. En effet, la crise occasionnée par ce virus a nécessité la mise en place de mesures de préventions organisationnelles et sanitaires comme le télétravail, les gestes barrières, le renforcement des protocoles sanitaires … Or, la plupart de ces mesures induisent à leur tour l’apparition de nouveaux risques dont :
- les risques chimiques provenant des produits d’entretien, le nettoyage devenant très fréquent ;
- les situations de travail à risque où la distanciation sociale pourrait causer l’isolement prolongé ;
- les risques psychosociaux dus à la surcharge de travail pour rattraper les retards sur certains projets, ou la sous-charge de travail causant un sentiment d’insécurité et d’inutilité.
L’employeur est le premier responsable de la sécurité et de la santé de ses collaborateurs. En tant que tel, il doit mettre en œuvre une démarche d’évaluation et de prévention adaptée.
II. Lampe UV : prévention primaire des risques biologiques
Les luminaires désinfectants jouent un rôle essentiel dans la prévention des risques professionnels. En effet, elle est capable de réduire les risques de contamination par voie aérienne. Elle réduit également les maladies contractées indirectement via des surfaces infectées.
A. Limiter les risques de contamination par voie aérienne
Ce mode de transmission du coronavirus a été longtemps négligé. Pourtant, les preuves s’accumulent, confirmant que la contamination par voie aérienne est celle qui est la plus dominante.
En effet, le simple fait de respirer provoque l’émission d’aérosols. Il s’agit de micro-gouttelettes infectées, assez microscopiques pour résister à l’effet de la gravité. Elles peuvent rester en suspension dans l’air pour contaminer d’autres personnes qui se trouvent à plusieurs mètres du porteur du virus. À ce sujet, des scientifiques ont déjà relayé de nombreux cas de super-contamination :
- Aux États-Unis, la COVID-19 a contaminé 53 membres d’une chorale sur 61 [1] en une soirée de répétition qui a durée 2 heures et demie ;
- En Chine, 23 passagers d’un bus sur 68 ont été infectés par le coronavirus [2] au cours d’un trajet de deux heures ;
- En Corée du Sud, le coronavirus s’est propagé via le conduit d’aération par effet de cheminée [3], contaminant 10 personnes localisées le long de deux lignes verticales d’un immeuble.
Pour réduire les risques de transmission par voie aérienne, chaque espace de vie devrait par conséquent s’équiper d’un équipement de purification de l’air par UVC. Ce système est capable de dépolluer l’air en permanence tout en anéantissant 99,9 % des micro-organismes pathogènes tels que les virus et les bactéries.
B. Limiter les risques d’infection via des surfaces contaminées
L’idée de la contamination par des grosses gouttelettes est déjà connue et approuvée depuis le début de la crise pandémique. Lorsqu’un malade tousse, éternue ou postillonne, il projette des gouttelettes infectées jusqu’à deux mètres. Cependant, comme elles sont relativement grosses, ces gouttelettes tombent sur des surfaces sous l’effet de la gravité. D’où l’importance des gestes barrières comme le port de masque, le lavage régulier des mains et la distanciation sociale.
Puisque les micro-organismes demeurent invisibles à l’œil nu, il est cependant important de désinfecter toutes les surfaces susceptibles d’être contaminées par le virus. À ce sujet, la lampe UV représente la solution la plus efficace pour réduire, voire éliminer les risques biologiques. L’irradiation générée par un luminaire désinfectant peut détruire les liaisons hydrogène qui structurent l’ADN ou l’ARN des micro-organismes pathogènes. Lorsque l’information génétique est altérée, ces derniers se retrouvent dans l’incapacité de se reproduire.
Conclusion
L’usage de la lampe UV prend tout son sens aussi bien au sein des collectivités que des établissements privés et publics. Il suffit de comprendre comment se protéger des maladies émergentes grâce aux UVC. En effet, il s’agit de la solution de prévention écologique adaptée pour réduire les risques biologiques et établir des conditions de travail dénuées de risques autant environnementaux que toxicologiques. Novalum accompagne les professionnels et les collectivités dans le choix et l’installation des technologies UVC pour désinfecter les espaces de vie en fonction des contraintes sur place.
Références
[2] Community Outbreak Investigation of SARS-CoV-2 Transmission Among Bus Riders in Eastern China