Un lieu de culte est un endroit où plusieurs personnes se rassemblent afin de prier. Cependant, il s’agit également d’un espace clos favorable à la prolifération de divers agents pathogènes et bien d’autres contaminants. Le brassage des fidèles, les émanations toxiques provenant des objets et des infrastructures contribuent à la contamination de l’air dans ces lieux de culte. Pour les églises, chapelles, mosquées, synagogues et autres temples, la désinfection de l’air dans les lieux de culte est alors important afin de préserver la santé des pratiquants.
Pourquoi assainir l’air dans les lieux de culte ?
Comme tout endroit de rassemblement public, les lieux de culte sont concernés par la contamination de l’air intérieur. La purification de l’air permet de répondre à ces deux enjeux différents.
Réduire les risques sanitaires pour protéger la santé des pratiquants
La surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI)[1] dans ces espaces est importante puisque les contaminants et la pollution peuvent s’accumuler durant la messe. En parlant, en chantant, en se touchant ou en s’échangeant des objets, les pratiquants peuvent contracter ou transmettre des maladies. Une forte affluence lors de grandes cérémonies telles que les mariages, les baptêmes, les funérailles, les célébrations comme l’îd al Fitr et Yom Kippour accroît les risques de contamination de l’air intérieur.
De plus, la circulation de l’air reste difficile dans de nombreux bâtiments d’après le rapport des architectes déployés par l’Observatoire du patrimoine religieux sur près de 100.000 édifices religieux [2]. D’ailleurs, certains édifices classés patrimoine religieux vont être ouverts au tourisme. Cette stratégie permet de partager la richesse culturelle et architecturale, mais aussi de recueillir des fonds pour leur entretien. Toutefois, cette ouverture au grand public peut amener à son tour des risques sanitaires supplémentaires non négligeables.
Répondre aux obligations de l’église en tant qu’établissement recevant du public
La surveillance de la QAI est importante, mais aussi obligatoire pour les lieux de culte qui reçoivent du public. En effet, l’article 180 de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle [3] stipule la mise en place d’une surveillance renouvelée tous les 7 ans. Cette réglementation est étendue à tous les Établissements Recevant du Public (ERP) à compter du 1er janvier 2023.
Les chefs religieux sont alors tenus de mettre en place des mesures de désinfection de l’air efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
Les sources de contaminations de l’air dans les lieux de culte
Dans un lieu de culte, l’air intérieur peut contenir de nombreux polluants :
- des polluants chimiques comme les composés organiques volatils (COV) et oxydes d’azote (NOx) ;
- divers contaminants physiques comme les fibres et particules ;
- des bio-contaminants comme les moisissures.
Les contaminants apportés par les pratiquants sont nombreux tels que les virus et autres agents infectieux. Des maladies peuvent se transmettre à travers des gouttes de salives, de postillons, d’éternuements ou de sueurs.
D’autres bactéries véhiculées par les poussières peuvent infecter l’air et les surfaces dans les lieux de cultes. Elles sont susceptibles de causer des allergies et des gênes respiratoires. De plus, des polluants comme les gaz d’échappement venant de l’extérieur peuvent s’accumuler rapidement suite à une mauvaise ventilation. Les contaminants issus des produits d’entretien sont notables dans les lieux de culte.
Des particules chimiques peuvent rester en suspension dans l’air après les nettoyages. De plus, les édifices religieux anciens peuvent présenter des traces de produits organiques comme le lindane et inorganiques comme l’arsenic. En outre, l’utilisation de certains objets de culte peut altérer la qualité de l’air comme les fumées, les cendres ainsi que les odeurs des bougies et encens.
La désinfection de l’air avec des solutions efficaces
Il est incontournable de trouver des solutions pour éliminer 99,9 % des virus et des bactéries, simplement, rapidement alliant sécurité et écologie . En effet, il est conseillé d’utiliser des équipements permettant de limiter la propagation de ces contaminants mais aussi d’éliminer les odeurs indésirables.
Certaines spécificités sont à prendre en compte, comme l’intégration :
- De technologies capables de détruire génétiquement les virus pour une désinfection optimale de l’air ;
- De systèmes de filtration de l’air efficace comme le filtre HEPA E11 pour isoler des agents pathogènes de 0,3 micron ;
- D’un filtre charbon actif pour la suppression des mauvaises odeurs ;
- D’un système de contrôle facilitant l’utilisation comme une télécommande.
Conclusion
Les lieux de culte sont des espaces propices à la prolifération des polluants qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. La désinfection de l’air dans les lieux de culte nécessite des mesures efficaces. Les solutions Novalum pour purifier l’air sont conformes aux normes en vigueur et adaptées pour une désinfection sans compromis. Ce spécialiste propose différents produits comme l’UVAIR 216, le SHIELD qui sont des systèmes de purification de l’air mobile et l’UVAIR 300-F, un système de désinfection pour une installation fixe de grande puissance adapté pour de grands espaces.
Références
[1] Qualité de l’air intérieur
[2] Sauver les églises en les ouvrant au public, une idée qui fait l’unanimité